Comment bloquer efficacement un échange : 10 conseils à la portée de tous !
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- Se protéger de l’affectif
« On en parlera quand tu auras plus de moral ». Colère, agressivité, peur, baisse de moral… sont généralement mal supportées. Pourtant un sentiment exprimé apaise et notre interlocuteur, plus serein, pourra ensuite évoquer sa problématique.
- Donner des conseils personnels
« Il n’y a qu’à… », « A votre place, je… ». Notre interlocuteur ne cherche pas forcément de « bons conseils ». Il vient juste pour nous raconter sa difficulté ou son problème. La plupart du temps, quand le trouble est passé, il entrevoit lui-même la voie à suivre.
- Dicter des solutions
« Envoyez-lui un mail et tout sera réglé ». Cette réaction donne l’impression que l’on est pressé, que l’on veut se débarrasser de notre interlocuteur en lui fournissant une solution ressentie comme « plaquée ».
- Laisser libre court à sa curiosité
« Vos propositions d’amélioration de la sécurité sont intéressantes. Mais au fait comment avez-vous négocié le contrant pour les imprimantes ? ». On interrompt le discours pour orienter notre interlocuteur à parler de ce qui, peut-être, ne l’intéresse pas, mais qui nous intéresse. Ce qu’il voulait dire se trouve ainsi être, au moins provisoirement, écarté.
- Porter des jugements
« Mais ça ne se fait de… ». On s’institue censeur, moraliste au nom du savoir-vivre, des convenances… L’interlocuteur se sent jugé, dévalorisé, infantilisé… d’où sa difficulté à continuer à parler.
- Rappeler des souvenirs
« Ça me rappelle quand j’étais en poste chez X et quand … ». Ce que dit notre interlocuteur réveille nos propres souvenirs et l’on se sert de cette occasion pour s’emparer de la parole et nous raconter.
- Diagnostiquer du haut de son intelligence perspicace
« Je ne peux pas vous laisser dire qu’il a des arguments solides pour retarder ce projet. Il est simplement résistant à tout changement. D’ailleurs l’année dernière… ». En montrant par une « analyse sauvage » les causes profondes, les raisons cachées, les motifs inavoués d’une situation, on crée la surprise, voire la stupéfaction ou la peur et on peut ainsi faire naître le blocage.
- Noyer le problème dans de bons sentiments
« Ne dramatisez pas. Ce n’est rien. Tout le monde connaît votre compétence. Il faut penser à autre chose ». Si ces phrases se veulent apaisantes, elles noient le problème et entravent l’expression de l’autre.
- Présenter son point de vue
« Contrairement à toi, je pense que ce n’est pas la bonne décision parce que … ». Avant que notre interlocuteur ait terminé, on lui présente notre propre vision des choses. Il risque de percevoir ce point de vue comme une contradiction et de ne plus vouloir partager son point de vue.